Le 15 avril marque le début de la mise en place du contrôle technique des motos (CT2RM). Mais de nombreux motards ont décidé de boycotter cette mesure et ne comptent pas réaliser cette opération sur leurs machines. Cela les expose cependant à certains risques, notamment en cas de contrôle des forces de l’ordre.
La Fédération française des motards en colère (FFMC) a récemment publié un guide juridique du boycott de cette mesure. Les membres de l’entité y abordent le moment des contrôles de police et donnent des conseils sur la marche à suivre pour les boycotteurs :
Que faire en cas de contrôle ?
Voici les recommandations de la FFMC :
- Avoir une moto irréprochable sur le plan de la sécurité (pneus, freins, direction, équipements…)
- Être poli et expliquer que vous n’avez pas eu le temps, que le rendez-vous a été annulé, qu’il n’y avait pas de place avant 3 mois, que vous avez pris rendez-vous pour la semaine prochaine, etc.
- Si l’agent est intraitable, être prêt à payer 90€ pour la cause !
Protéger sa carte grise
Les auteurs du guide rappellent également que la carte grise peut être saisie. Pour éviter cela, ils conseillent :
Vous pouvez n’avoir qu’une copie de celle-ci mais cela vous expose à une amende de 11€ pour non présentation des papiers du véhicule et vous oblige quand même à la présenter dans les 5 jours au poste de police ou de gendarmerie.
Quelles sont les amendes encourues ?
Les motards boycottant le CT2RM s’exposent à une amende pour défaut de contrôle technique, de 4e classe :
- 135 euros forfaitaire
- 90 euros si minorée (payée dans les 15 jours)
- 375 euros si majorée
Malgré les risques, de nombreux motards restent déterminés à boycotter cette nouvelle obligation réglementaire qu’ils jugent injustifiée et inefficace pour améliorer la sécurité routière. Affaire à suivre…