La France enregistre plus de 150 000 vols de moto par an. Ce chiffre inclut tous les types de deux, même si la palme revient en 2021 à la Honda 750 X-ADV. Auparavant, ce fut le tour de la T-Max 530 d’être subtilisée à un rythme industriel dans l’Hexagone. Du scooter Piaggio 125 cm3 à la BMW GS R1250, toutes les cylindrées sont visées par les voleurs. Heureusement, différentes manières permettent de réduire le risque de vous faire braquer votre monture préférée.
Protéger votre moto par l’électronique et des moyens mécaniques
La sécurité de votre moto repose sur deux volets distincts. Dans la catégorie des protections mécaniques, vous avez plusieurs choix, notamment la fameuse chaîne métallique qui reliera la roue arrière à un poteau. L’utilisation reste très simple, mais pensez juste à opter pour un modèle assez « costaud » qu’un voleur ne pourrait pas sciemment scier dans la rue. Vous pouvez également compter sur un bloc-disque. C’est une sorte de cadenas avec clé spéciale qu’il faut accrocher au dispositif de freinage avant. Immobilisant efficacement votre véhicule, il a le mérite d’être discret et compact.
La protection électronique prend souvent la forme d’antivol couplé avec une d’alarme au cri strident. Certains blocs-disques et cadenas de sécurité sont pourvus de sirène (+100 décibels) en cas de forcing. Il existe aussi des boîtiers qui empêchent le démarrage du véhicule. Les systèmes les plus évolués s’appuient sur la localisation par réseau GSM ou par satellites. Les deux technologies donnent la position exacte de la moto. Les appareils discrets qui disposent de leur propre batterie longue durée sont recommandés.
Installer un immobilisateur ou un GPS pour deux-roues
L’électronique embarquée comprend un antidémarrage d’origine. Cet antivol est monté en série pour les plus grandes marques. Cependant, il est aussi possible de l’installer sur n’importe quel autre modèle. Si une tierce personne tente de démarrer la moto sans la clé, l’ordinateur de bord bloque tout le circuit électrique. Outre le contact qui se désactive, tout le processus d’allumage est en stand-by. Il sera alors impossible de faire tourner le moteur.
Le GPS de sécurité est distinct de celui qui indique l’itinéraire. Il s’agit davantage d’un émetteur à camoufler sous le carénage à un endroit inattendu. L’alarme est directement donnée sur le téléphone portable du propriétaire. Ce qui n’empêche pas le malfrat de s’emparer du deux-roues. Cependant, sa position sera rapidement retracée, à moins qu’il démonte le véhicule dans l’heure qui suit le vol afin de désactiver le GPS. Efficaces et précis, les localisateurs tels que Monimoto sont aussi montés sur des voitures. Le mieux serait de communiquer les informations à la police qui récupérera le bien dérobé.
Explorer d’autres méthodes pour protéger votre véhicule
L’immobilisation électronique et le traceur GPS sont deux méthodes efficaces. Cependant, elles n’empêchent pas le voleur de commettre leur acte. C’est la raison pour laquelle il vaut mieux investir sur un antivol mécanique de qualité. Ce serait déjà très bien si vous pouvez acheter un dispositif certifié NF. Des ingénieurs ont aussi mis au point un matériau impossible à découper à la scie. Baptisé Proteus, il s’agit d’un produit ultra résistant à base de céramique. Il peut casser la cisaille, l’outil privilégié des voleurs pour sectionner les chaînes.
Les assurances expliquent qu’il faut miser sur une chaîne qui résiste plus de 10 minutes aux tentatives de coupe. Passé ce délai, le braqueur abandonne le butin par peur d’être repéré. Les experts en sécurité recommandent fortement les dispositifs solides. Le moyen de ne pas se faire voler votre moto serait de la garer en lieu sûr. Préférez les parkings privés aux esplanades, quitte à payer un supplément. Tant mieux si la place de stationnement est pourvue de poteau en béton ou des piliers métalliques pour arrimer le véhicule. En effet, les malfrats chargent directement le deux-roues dans un fourgon.