Contrôle technique moto : une arnaque d’État sur le dos des motards ?

Vous pensiez que le contrôle technique moto allait vraiment améliorer votre sécurité ? Il semble plutôt que cette usine à gaz coûteuse ne soit qu'une façade pour remplir les caisses de l'État et contenter certains lobbys. Entre des contrôleurs mal formés, des textes flous et des vérifications approximatives, difficile d'y voir un réel progrès. Pas étonnant que la colère gronde chez les motards, bien décidés à se faire entendre pour mettre à terre ce dispositif absurde !

À quelques jours de l’entrée en vigueur du contrôle technique moto le 15 avril 2024, la grogne monte chez les motards. Réalisé dans des conditions approximatives par des contrôleurs peu formés, ce dispositif apparaît comme une taxe déguisée servant des intérêts financiers obscurs, bien loin des enjeux de sécurité mis en avant par les pouvoirs publics.

Contrôlé au pifomètre !

Contrairement au contrôle technique automobile, celui des motos semble bien léger. Pas d’outils de mesure précis ni de critères clairs, les vérifications sont laissées à l’appréciation des contrôleurs. Vérifier l’usure des disques de frein ou les roulements « au feeling », est-ce vraiment sérieux et pertinent ?

Des contrôleurs mal formés et mal équipés

Avec seulement 30h de formation complémentaire, les contrôleurs, souvent spécialisés dans l’automobile, ne semblent pas armés pour ausculter la diversité des deux-roues. Un manque de compétence et de motivation qui interroge sur la qualité des contrôles. De plus, les outils et appareils de mesure homologués ne sont pas encore disponibles.

Des règles floues ouvrant la porte à l’arbitraire

Entre les modifications courantes sur les motos et les spécificités de certains modèles, les motards craignent de se retrouver face à des contrôleurs dépassés appliquant les textes de façon trop rigide. Les instructions laissent aussi une grande place à l’interprétation sur des points cruciaux comme le bruit ou les feux. De quoi générer incompréhensions et conflits.

Une arnaque qui cache des intérêts financiers ?

Au-delà des approximations techniques, beaucoup voient dans ce contrôle une taxe déguisée servant avant tout à remplir les caisses de l’État. Un cadeau fait à certains lobbys plus soucieux de profits que de sécurité routière. Difficile dans ces conditions de justifier le coût (60 à 100€) imposé aux motards pour un examen aussi léger.

Boycott et mobilisation pour faire plier le gouvernement

Face à ce qu’ils considèrent comme une escroquerie, de nombreux motards, soutenus par la FFMC, appellent au boycott pur et simple du contrôle technique. Des manifestations massives sont prévues les 13 et 14 avril partout en France. Objectif : contraindre le gouvernement à abroger un texte jugé inutile, coûteux et liberticide. La mobilisation ne faiblit pas !

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