Jean-Loup Lepan, jeune pilote de 25 ans, revient sur son incroyable périple lors du Dakar 2024. Malgré une blessure aux vertèbres quelques semaines avant le départ, il a su puiser dans ses ressources pour vivre pleinement cette expérience unique en Arabie saoudite.
Un changement de philosophie salvateur
Suite à sa chute à l’entraînement, Jean-Loup a pris conscience que la performance sportive n’était pas sa priorité. « J’ai vraiment de la chance d’y participer. Ce n’est pas une course, c’est une aventure humaine« , confie-t-il. Libéré de la pression du résultat, il a pu savourer chaque instant, comme cette nuit mémorable passée autour d’un feu avec treize autres pilotes au milieu des dunes.
Des performances remarquées malgré tout
Paradoxalement, c’est en se relâchant que Jean-Loup a réalisé ses meilleures performances : trois étapes remportées dans sa catégorie, une 14e place au classement général moto et une 4e position chez les amateurs. De quoi attirer l’attention des médias, du public et des écuries. Mais pour lui, c’est surtout la septième étape, la plus difficile, qui restera gravée dans sa mémoire.
Un retour à la réalité compliqué
De retour en France, Jean-Loup doit composer avec la fatigue et les difficultés de concentration. Pourtant, il a dû reprendre son métier de taxi ambulancier, indispensable pour financer ses aventures dans le désert. Car participer au Dakar a un coût : entre 80 000 et 100 000 euros. Un obstacle qui pourrait compromettre sa participation l’année prochaine, mais qu’importe : « Je suis heureux de vivre mes rêves même si cela me coûte mon salaire« , conclut-il.