Les réflexes écolo pour mieux rouler

Les pics de pollution atmosphérique en hiver ou en période estivale sont chroniques dans nos grandes villes, même les mesures comme l’alternance de la circulation ou encore la législation sur les équipements écologiques pour voitures permettent de la réduire. C’est malheureusement toujours près de 50000 décès prématurés par an liés aux effets des particules polluantes dans l’air. Il n’y a pas que les mesures collectives qui sont utiles pour lutter contre la pollution, mais également les initiatives individuelles. Elles concernent de nombreux domaines, où tout le monde peut agir. Découvrons les bons gestes à adopter dès que l’on utilise son véhicule.

L’auto-entretien de sa voiture

Souvent négligé par les conducteurs qui se reposent principalement sur les révisions annuelles auprès des professionnels du secteur et autres garagistes, l’auto-entretien de son auto est pourtant essentielle pour réduire au maximum sa pollution. Commençons par le matériel le plus évident, la valve egr (ou vanne egr). Facile à entretenir soi-même, c’est une pièce qui sert à réduire les gaz polluants émis par le moteur. C’est même une obligation pour tous les moteurs qui tournent au diesel, les plus polluants de base. En tout cas, bien que ce soit une pièce du moteur assez chère, permettre soi-même d’augmenter sa durée de vie en la désencrassant est à portée de tous. Contrôler régulièrement la pression des pneus est au même titre geste accessible et qui permet de mieux tenir la route et donc de consommer moins d’essence. Pour finir, vérifier le niveau des liquides de frein, de refroidissement ou encore l’huile moteur, ainsi que de garder un œil sur l’état du filtre à air et les plaquettes de freins, contribue également aux bonnes pratiques pour l’environnement.

valve egr

Adopter une conduite rationnelle

Encore une astuce qui donne la possibilité de réduire sa consommation de carburant et forcément de moins polluer : conduire en douceur et avec raison. En effet, cela concerne des gestes simples et plein de bons sens sur la route, par exemple ne jamais démarrer à froid son moteur, c’est-à-dire laisser tourner un petit peu son moteur avant de rouler. Adopter une conduite dite nerveuse au volant est ce qu’il y a de moins écologique, car seule une vitesse assez constante et souple permet de ne pas consommer de trop. Cela semble évident, mais une conduite responsable et détendue diminue le nombre de morts sur la route, à la hauteur de dix à quinze pour cent. La réduction de sa vitesse globale, par exemple de 10 km/heure, fait économiser jusqu’à 5 litres de carburant sur cinq cents kilomètres parcourus. Tout est aussi une question d’anticipation sur la route, afin de moins freiner. Enfin, il est important de garder en tête une petite règle : au-delà d’une minute d’arrêt, il faut idéalement couper le moteur, même lorsque l’on est en attente à un feu rouge.

Le covoiturage

Nous l’avons évoqué dans l’introduction, mais c’est effectivement le covoiturage qui est le meilleur moyen de ne pas surconsommer de carburant et donc de polluer l’air. De plus en plus pratiqué par les Français sur de courtes distances, opter pour des voyages plus longs comme les départs en vacances est aussi possible. En plus, cette pratique réduit le nombre de véhicules circulant sur la route, ce qui peut augmenter sensiblement la fluidité du trafic, ainsi des ralentissements et freinages moindres pour les autres conducteurs, ce qui mène aussi à une réduction générale des émissions polluantes. C’est encore difficile de mesurer l’impact au niveau national de la pratique du covoiturage, mais on sait que c’est forcément bénéfique pour tous.

Modérer la climatisation

Pour finir, réduire l’usage de sa climatisation est un bon moyen de réduire les émissions de CO2, ainsi que d’essence. Jusqu’à un quart de carburant économisé en ville, ce qui n’est pas négligeable.

Terrot.org est un média 100% indépendant, soutenez notre travail et suivez-nous sur Google Actualités :