C’est presque devenu une tradition, un rendez-vous dont les automobilistes appréhendent chaque année. En effet, tous les ans, le gouvernement applique un tour de vis supplémentaire sur le malus automobile en abaissant le seuil de déclenchement des pénalités. Dès le 1er janvier 2021, vous écoperez un malus dès que votre voiture neuve rejettera plus de 130g/km de CO2, contre 138g/km en 2020. Une baisse qui va non seulement impacter le marché automobile, mais cela limitera également votre choix si vous projetez de faire l’acquisition d’une nouvelle sportive. Heureusement, tous les modèles ne sont pas lourdement touchés, voire pas du tout.
L’essentiel à savoir sur le nouveau bonus-malus 2021
La naissance du bonus-malus date de 2007. Elle est l’une des nombreuses mesures prises à l’issue du Grenelle de l’environnement à cette même année. Comme les multiples actions écologiques adoptées à ce jour, son objectif vise en la réduction des émissions de CO2. Le principe consiste à pénaliser un acheteur de véhicule neuf dont le rejet de CO2 dépasse un certain seuil. Au contraire, en dessous de cette limite, le propriétaire peut toucher un bonus.
Ceci étant, le seuil de déclenchement des malus s’abaisse d’année en année. Un changement qui semble minime, mais qui peut vite faire grimper le coût d’achat total de la majorité des voitures premium et sportives. En effet, à partir de janvier 2021, le plafond du malus sera doublé. Il passera de 20.000 euros (pour des voitures émettant du CO2 supérieur à 185g/km) à 40.000 euros pour celles qui affichent 225g/km en 2022.
Et avec ce nouveau barème n’est pas sans conséquence. Les voitures sportives sont les plus concernées, car elles embarquent les équipements les plus puissants. Ces automobiles sont forcément plus lourdes, et donc plus polluantes. Et avec cette mesure, le gouvernement espère régler le problème à la source en limitant la circulation des voitures moins écolos. Pourtant, bien que les mesures soient plus strictes, elles laissent un créneau aux amateurs des modèles puissants.
Les voitures sportives taxées en 2021
De nombreux modèles qui, autrefois n’étaient pas concernés par cette mesure, seront pénalisés à partir de 2021. Et même les citadines n’y échappent pas. Parmi les voitures les plus vendues en France, la Peugeot 208 et 308 seront frappées d’un gros malus pouvant atteindre jusqu’à 150 euros. Même chose pour certaines références de la maison Renault, comme la gamme Clio Tce dont certaines pourront être pénalisées jusqu’à 210 euros.
Du côté des supercars, plusieurs modèles jusqu’à lors épargnés par la taxe vont y passer. Parmi les nouveaux modèles ajoutés à la liste, on compte l’Audi RSQ3 qui sera taxée de 35.000 euros à l’achat. Le nouveau barème frappera aussi de plein fouet les Alpines A110, la Volkswagen Golf GTI ou bien la Ford Mustang. Ici, on parle d’un malus de 1,5 fois plus importante pour les marques françaises et de 10.000 euros supplémentaires pour les véhicules américains. Et la note sera encore plus salée pour la Nissan GTR. Une hausse qui peut signer l’arrêt de mort du véhicule, tant elle fera exploser son prix de manière significative. Toutefois, les amateurs de voitures sportives peuvent échapper à la taxe, ou du moins, au plafond, en choisissant parmi les modèles plus « propres ».
Les sportives qui tirent leur épingle du jeu
Certes, tout comme la BMW M5 Competition, l’Audi R6 Avant, la TT Roadster ou encore la Ford Mustang, la plupart des supercars préférés des Français seront soumises à un malus de 40.000 euros. Une taxe qui va représenter environ 40 % de leur valeur initiale. Pour échapper à cela, vous pouvez bien évidemment profiter de ces derniers mois de l’année pour faire votre achat. Dans le cas contraire, et si vous manquez de budget, il faut se tourner vers d’autres modèles.
Heureusement que quelques belles sportives tirent leur épingle de jeu, notamment les voitures hybrides ou électriques. L’électrification permet en effet de réduire drastiquement le taux d’émission de CO2. Parmi les marques françaises, Peugeot a récemment sorti la 508 PSE. Avec ses 360 ch délivrés aux quatre roues, elle est la plus puissante de la série et n’a rien à envier à l’Audi S4. Pourtant, cette petite bête ne dégage que 46 g de C02 par kilomètre parcouru.
Par ailleurs, d’autres sportifs ne réduisent pas à néant le malus, mais font l’objet d’une taxation raisonnable. Parmi les plus convoités, vous avez la Porsche 718 Boxster, l’un des modèles les plus accessibles du catalogue de la marque allemande. Celle-ci a d’ailleurs réussi à maintenir le prix de son véhicule en anticipant le durcissement des normes de pollution depuis 2016. Avec un moteur plus discret, 4- cylindres suralimentés à la place de la mythique Flat-6, et une émission C02 à 198g/km, le Boxster sera taxé à 10 980 euros au lieu de 20 000 euros. Enfin, mention spéciale également à l’Alipine A110 et la BMW Z4 qui s’en tirent plutôt bien avec environ 1250 euros de malus écologique.
Les conséquences du nouveau barème sur les voitures d’occasion
En grimpant jusqu’à 40 000 euros, le barème 2021 du malus écologique a fait du bruit. Mais les mesures sont plutôt indulgentes envers les voitures d’occasion. En effet, ces dernières échapperont aux taxes à partir de 2021. Il s’agit en fait de la disparition de trois malus dont l’un deux s’appliquait aux véhicules de 10cv et plus. Ce montant est compris entre 100 à 1000 euros et dégressif suivant l’âge du véhicule. Le second malus concernait les voitures de 36 CV et plus. Enfin, le malus annuel de 160 euros pour les automobiles rejetant plus de 190 g/km de CO2 disparaitra également dès le 1e janvier 2021.
Une suppression qui constitue une alternative intéressante pour les candidats à l’achat de véhicules sportifs. En effet, il vous sera possible de se tourner vers l’occasion pour profiter du véhicule de vos rêves à moindre coût. Les amateurs de supercars peuvent d’ailleurs trouver leur pépite sur les plateformes spécialisées. Ces sites de petites annonces comptent chaque jour des centaines, voire des milliers de nouveaux modèles en vente. Les prix varient en fonction de l’état de l’automobile, sa date de construction ainsi que sa rareté.
Comment choisir son assurance auto pour sa voiture de sport ?
Vous le savez aussi bien que nous, une voiture sportive n’est pas un véhicule comme un autre. Il est donc important de bien choisir son assurance automobile. Pour cela, il y a plusieurs points auxquels vous devez faire attention. Avant de voir de quoi il s’agit, il y a un point sur lequel vous ne pouvez pas transiger : Vu le prix de votre voiture de sport, il est hors de question d’opter pour une assurance au tiers ou intermédiaire. Vous devez impérativement opter pour une assurance tous risques.
Maintenant que cette mise au point est faite, passons aux éléments importants qui vont vous permettre de trouver la bonne assurance.
- Le prix de la franchise : cette somme va devoir être payée, que vous soyez responsable de l’accident ou pas. Cette franchise peut-être seulement de quelques dizaines d’euros pour les plus performantes à plusieurs centaines.
- La garantie contre le vol et le vandalisme : Avoir une belle voiture peut créer des jalousies. Ainsi, sans aucune raison, quelqu’un peut rayer, voire voler votre voiture. Il est donc important de bien regarder les conditions de remboursements de cette dernière.
- La garantie protection juridique : cela vous permettra de couvrir vos frais en cas de litige avec un autre usager de la route.