Le Salon de l’Auto de cette année nous réserve une surprise de taille : une exposition unique en son genre dédiée aux motos équipées de moteurs de voiture. Organisée par Jack McHanin avec l’aide de son ami Daniel, cette exposition rassemble des machines rares et atypiques qui témoignent de l’ingéniosité et de la passion de leurs créateurs.
Des motos françaises innovantes
Parmi les pépites exposées, on trouve plusieurs motos françaises remarquables. La BFG, équipée d’un moteur Citroën GS, était réputée pour sa fiabilité et son confort, permettant de parcourir de très longues distances. La MF, créée par Louis-Marie Bocard suite à la BFG, embarquait quant à elle un moteur de Citroën Visa. Malgré des débuts prometteurs, ces deux machines n’ont malheureusement pas rencontré le succès commercial escompté.
Des créations uniques au monde
L’exposition met aussi à l’honneur des modèles uniques, fruits du génie et de la détermination de leurs concepteurs. La CC Porsche Beam, construite autour d’un moteur Porsche 356 de 1952, impressionne par le travail d’orfèvre réalisé sur ses composants. La Norton Simca, assemblage improbable d’un cadre Norton et d’un moteur Simca Aronde, prouve que son créateur Alain Lemoulec a réussi son pari, parcourant plus de 30 000 km avec sa monture.
Une plongée dans l’histoire
Les visiteurs pourront également découvrir des machines d’un autre temps, comme cette moto mystérieuse baptisée « La moto du Père François ». Assemblée en 1935 à partir d’un cadre FN et d’un moteur Rosengard datant de la fin des années 20, elle est le témoin d’une époque révolue où des passionnés donnaient vie à leurs rêves mécaniques dans leurs ateliers.
Des tentatives audacieuses
Toutes les créations présentées n’ont pas connu une destinée heureuse. Le Taurus de Claude Perrin, un side-car à moteur Peugeot 206 avec deux roues directrices, se voulait une alternative rationnelle aux sides traditionnels. Malgré son concept novateur, il n’a pas réussi à s’imposer auprès des motards.
Un trait d’union entre moto et auto
L’exposition se conclut sur ces étonnants véhicules que sont les cyclocars. À mi-chemin entre la moto et l’automobile, ils ont marqué une époque charnière dans l’histoire de la mobilité. La réplique d’un Morgan à moteur Honda CX500 présentée illustre parfaitement l’esprit de ces drôles d’engins.
Une visite s’impose pour tous les passionnés de mécanique, avides de découvrir ces machines hors-normes et les histoires extraordinaires de leurs créateurs. Un grand merci à Daniel pour son éclairage passionnant sur ces motos d’exception !
